Gentil Blanc (Païen) 2017
AOC Valais (Chamoson), Didier Joris, 1500 ml
Cépage: | Heida |
Producteur: | Didier Joris |
Origine: | Suisse / Valais |
Description
Robe jaune or pale aux reflets verts éclatants. Nez expressif, ouvert de citron vert, agrumes, résine et épices tel le safran. En bouche la trame vive se place rapidement avec ses arômes de pêche, abricot, une texture crémeuse pose la puissance maitrisée. En finale, la longueur et le jeu minéral donne du tonus à ce vin bien vivant.
Attributs
Origine: | Suisse / Valais |
Cépage: | Heida |
Label: | Végan |
Maturité: | 1 à 6 ans après vendanges |
Température de consommation: | 10 à 12 °C |
Accord mets: | Poulet croustillant au four, Plateau de fromages, Crevettes géantes, langoustes grillées |
Vinification: | Eraflage partiel, Fermentation traditionnelle (longue), Fermentation en fûts de chêne, Pressurage délicat |
Récolte: | Vendanges manuelles, Selection stricte, en petites cagettes |
Élevage: | En partie en barriques neuves et usagées, Elevage long |
Mise en bouteille: | Pas de filtration |
Volume: | 14.0 % |
Note: | Contient des sulfites |
Didier Joris
En Valais, Didier Joris est une véritable institution. Sans lui, histoire viticole valaisanne serait impensable. Il grandit dans une famille d’agriculteurs qui se concentre principalement sur l’élevage de bétail. Aujourd’hui encore, Didier vante « ses Reines », les réputées vaches combattantes d’Hérens. Ce n’est que durant les années 1960 et 1970 que la famille Joris commence à aménager des terrasses pour y planter des vignes et cultiver des vignobles.
À l’époque, la famille n’a pas beaucoup de savoir-faire de cet univers, raison pour laquelle le jeune Didier fréquente l’école agricole de Châteauneuf. Il s’en suit un stage en Allemagne où il acquiert de l’expérience non seulement en viticulture, mais également en boulangerie, boucherie et laboratoires de vin. Après avoir terminé sa formation à Changins, il commence, à 21 ans, à travailler comme enseignant et chercheur à l’École d’Ingénieurs (la Haute École d’œnologie et de viticulture), comptant parmi ses étudiants de grands noms comme Marie-Thérèse Chappaz, Jean-René Germanier, Denis Mercier, Marie Bernard Gillioz et bien d’autres.
Heida
La star helvétique montante
Si l’on Interroge un vigneron sur la prochaine star des cépages suisses, on obtient généralement cette réponse: l’Heida. L'ancien cépage blanc date probablement de la période préchrétienne, d'où son nom. En effet, dans le Valais francophone, il se nomme Païen; à Genève Savagnin blanc et Traminer en Allemagne. Il est originaire du Jura français. Là-bas, les vignerons le vinifient en Vin Jaune, une spécialité qui s’apparente aux Sherrys. Mais qu'est-ce qui rend cette variété si spéciale? A une époque où de nombreux vins blancs deviennent de plus en plus interchangeables, les vins d’Heida gardent tout leur caractère. Leur bouquet est marqué par les agrumes et les fruits exotiques, les noix vertes et le miel, et ont souvent une touche légèrement fumée. De plus, ils vieillissent exceptionnellement bien. Avec leur corpulence et cette acidité leur procurant leur structure, ils survivent facilement 20 ans en cave. Conseil: essayez-en un passé en cave avec de la raclette valaisanne, même les plus fervents défenseurs du Chasselas pourrait être convertis.
Wallis
Valais: des vins des Alpes avec de la classe
Plus de vingt variétés de vignes ont le potentiel de produire des vins de caractère dans le Valais et certaines d’entre elles poussent sur des coteaux pentus spectaculaires. Isolés par d’immenses chaînes montagneuses, certains anciens cépages, comme la Petite Arvine, l’Amigne ou le Cornalin ont survécu, et sont aujourd’hui très prisés par les connaisseurs. Une autre particularité de la région sont les vignes de Heida qui poussent sur la commune de montagne Visperterminen et qui sont les vignobles les plus élevés d’Europe.
Suisse
La Suisse – le petit pays à la grande diversité
La Suisse est connue pour ses banques, ses montres et ses fromages, pas forcément pour ses vins. Certes, la Suisse ne l’a pas non plus inventé, mais elle a toujours été très curieuse et ouverte. La culture du vin s’y est implantée par différents biais : sur les bords du lac Léman et dans le Bas-Valais à partir de Marseille, dans le reste du Valais à partir de la Vallée d’Aoste par-dessus le col du Grand-Saint-Bernard, sur les bords du lac de Constance par-dessus le massif du Jura à partir du Rhône et au travers de la Bourgogne, et enfin dans le Tessin et le canton des Grisons à partir de la Lombardie.